Conte écrit par les élèves de CE2 - suite
La tour de Montcuq - Partie 2
Il sortit de la cabane, la carte et le parchemin sous le bras. Il suivit un long chemin de terre jusqu’à la route, et marcha en direction d’un arrêt de bus.
Après quelques minutes d’attente, un bus se rendant à Montcuq arriva enfin. Steven savait que le chauffeur refuserait de le conduire gratuitement, aussi il décida de payer son voyage à l’aide des cèpes qu’il avait ramassés.
Le chauffeur accepta de le transporter. Arrivé à Montcuq, Steven ne voulait pas être vu, il se cacha alors de buisson en buisson jusqu’à se trouver au pied de la tour. Il attendit patiemment dans sa cachette jusqu’à minuit, et se décida enfin à sortir en jetant un caillou dans un buisson voisin, afin de détourner l’attention du gardien de nuit. Il en profita pour entrer dans la tour, et se trouva face à un escalier étroit en colimaçon. Une lumière semblait être allumée à l’étage supérieur, et Steven s’y précipita avant le retour du gardien. La porte était malheureusement fermée à clé, et le garçon sortit alors son parchemin pour trouver un moyen de l’ouvrir.
Le parchemin indiquait qu’une deuxième clé était cachée dans les environs. Mais pour la retrouver, Steven devait résoudre l’énigme suivante :
« Au cœur de cette cité Reine du Quercy blanc, l'ancienne halle aux grains abrite l'exposition d'un Roi de la chanson : "mais où donc est passé ce chien, il va me rendre Fou". Alors ne soit pas Cavalier et va lui rendre hommage. Face à l'entrée, tu dois compter les pierres de la plus haute des cinq voûtes. Maintenant, si tu ne veux pas que ta quête soit un Echec, rends-toi à la pièce manquante. Pas la peine d'y entrer, la cache est à son pied. Contourne-la par la droite et après le banc descend dès que tu pourras. Les pierres de la halle t'indiqueront à quelle marche tu dois t'arrêter. La cache se trouve sur ta gauche. Bonne chasse. »
Après l’avoir lue à plusieurs reprises, il comprit rapidement que la pièce manquante de l’énigme était la tour. Malheureusement, il ne connaissait pas le nombre de marches qui menaient à la clé. Il lui fallait se rendre à l’ancienne halle aux grains, devenue aujourd’hui une médiathèque, et compter les pierres de l’arcade la plus haute, à la lumière de la rue.
Une fois le nombre trouvé, il retourna au pied de la tour, contourna la bâtisse, passa devant le banc et se mit à compter les marches jusqu’à celle indiquée par l’énigme. Il chercha alors la clé et finit par la trouver.
Il retourna immédiatement à la tour, utilisa la même stratégie pour éloigner le gardien, et se précipita face à la porte fermée. Il enfonça la clé, la tourna lentement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre… Un grincement s’en suivit, et Steven souleva la lourde porte pour être le plus discret possible. Il entra et prit soin de refermer la porte à clé derrière lui.
La salle était très sombre, éclairée par la lumière de la lune. C’était une pièce de taille moyenne, avec des murs très épais en pierre. Il s’aperçu qu’une cheminée très ancienne se trouvait sur le mur de gauche. Il se souvenait alors de son parchemin qui mentionnait l’existence de la cheminée, et il décida de s’avancer dans sa direction. Il entra dans la cheminée, et commença à en inspecter toutes les pierres. Puis il s’appuya malencontreusement contre la pierre du fond quand, tout à coup… BOUM ! La pierre céda et tomba à la renverse, laissant apparaitre un petit passage. Steven n’en croyait pas ses yeux : une sorte de pièce secrète se trouvait derrière la cheminée.
Il prit son courage à deux mains et s’engouffra dans la pièce en question. Il n’était pas au bout de ses surprises.